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Philippe Chesnais

Viandes: manger moins manger mieux!


La France pays de la bonne bouffe et de la cuisine de haut rang mais à quel prix?

Au prix de maladies de surcharge hypercholestérolémie accidents cardiovasculaires Goutte obésité qui sont l’apanage des sociétés occidentales dites développées.Au prix de nombreux cancers dont la fréquence est loin très loin d’être en baisse et touchant des populations de plus en plus jeunes.Au prix de nombreuses maladies neuro-dégénératives dont le fréquence explose.

Au prix de pesticides concentrés dans les graisses de ces animaux élevés pour leur viande avec des végétaux et oléagineux contenant des résidus de traitements phytosanitaires touchant des populations de plus en plus jeunes

Au prix de faible quantités d’antibiotiques mélangées à la nourriture des volailles afin de sélectionner leur flore intestinale pour quelques dizaines de grammes gagnés par bête en dehors de tout contrôle vétérinaire par des techniciens d’élevage qui manipulent ainsi des antibiotiques pouvant avoir des répercussions graves en médecine humaine ( résistances des bactéries aux antibiotiques).

Au prix d’antibiotiques rendus indispensables pour l’élevage des lapins sans lesquels les gros élevages seraient victimes de mortalité économiquement insupportable.

Au prix de métaux lourds ingérés par le bétail dans l’eau qu’il consomme.

Au prix de ces mêmes métaux lourds rejetés en mer et retrouvés dans la chair du poisson.

Que penser du Glyphosate? pesticide contenu dans les mais OGM d’importation venant du Brésil ou d’Argentine par cargo entier où l’usage du glyphosate est permis sur les maïs « Roundup ready »importés ensuite en France pour la nourriture du bétail.

Que penser de l’étude du Professeur Seralini qui montre un développement anormal de tumeurs chez rats de laboratoire nourris avec un mais Monsanto « Roundup ready »?

Force est de penser que la viande d’élevage intensif est probablement une accumulation de substances dangereuses pour notre santé.Une bête élevée à la ferme avec une production locale et l’herbe des prés semble nettement plus sûre.

L’homme n’a pas besoin de manger de la viande en aussi grande quantité.Deux à trois fois par semaine est suffisant! Certains particulièrement friands de viande y verront une frustration et ne seront pas prêt à diminuer leur consommation mais pour autant encore faut il que la viande qu’ils consomment soit de bonne qualité sans résidus de pesticides.Cette qualité a ses contraintes d’élevage et justifie le prix plus élevé de la viande élevée de façon naturelle ou biologique.

L’économie faite en diminuant nos consommations de viande permet d’acheter à budget constant des fruits et légumes biologiques garantissant une baisse des résidus ingérés et une viande meilleure sur le plan de la santé et de l’environnement.

Une alimentation équilibrée végétarienne est tout à fait possible mais nécessite des connaissances nutritionnelles afin de ne pas s’exposer à des carences.L’équilibre céréales /légumes fruits frais /légumineuses est indispensable pour une bonne nutrition végétarienne.Les connaissances requises sont faciles à apprendre.

Et le poisson ?

Certainement pas d’élevage même bio car:

La farine de poissons indispensable utilisée entraine une sur-pêche dangereuse pour l’équilibre des espèces.

La pollution de l’aquaculture est importante sur le littoral je parle des conséquences des élevages sur la qualité des eaux des baies.

Alors de temps en temps un poisson péché durablement au large sans diminuer la ressource halieutique de l’espèce nous fera le plus grand bien par son apport en Oméga 3.Guide d'achat du poisson : Quelles espèces acheter ? - Guide d'achat du poisson : Quelles espèces acheter ? - consoGlobe

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